Repenser le travail essentiel de demain

En 2024, le magazine Latitudes des étudiant·e·s de la 99e promotion de l’ESJ Lille met en lumière les travailleurs et travailleuses essentielles. Éboueurs, caissières, ouvriers, aides à domicile… Une main d’œuvre dite de deuxième ligne, encensée pendant la crise sanitaire du COVID 19, puis très vite retombée dans l’oubli.

Indispensables, ces travailleurs et travailleuses le sont chaque jour… et sont amenés à le rester, crise sanitaire ou non. Ce site web propose de prolonger la réflexion de notre magazine sur les métiers essentiels : comment sont-ils amenés à évoluer face aux grands enjeux à venir ? Si certains sont menacés, d’autres sont amenés à prendre de plus en plus d’importance, dans l’accompagnement des personnes âgées ou dans les énergies renouvelables… Une chose est sûre : tous sont amenés à se transformer.

Nous avons identifié cinq facteurs majeurs de changement. Une liste non exhaustive, bien sûr, mais qui permet de suivre les grandes mutations en cours dans le monde du travail. Première cause : de plus en plus de professions doivent s’adapter aux changements climatiques. Ce qui suppose aussi de produire autrement, afin de mener la transition écologique. Autre grand bouleversement : les changements technologiques, qui interrogent notre rapport aux machines. Automatiser les tâches menace-t-il certains métiers essentiels ? Repenser le travail, c’est aussi poser une question éthique, qui traverse chacune des professions rencontrées : comment revaloriser les métiers essentiels ? Enfin, ce travail ne serait rien sans celles et ceux à qui il rend service : avec le vieillissement de la population, les métiers du lien deviennent toujours plus essentiels pour aider les plus fragiles.

Pour éviter le piège tendu par un projectivisme stérile, nous sommes partis à la rencontre de travailleurs et travailleuses essentiels dont le quotidien se transforme déjà. Nos 72 journalistes en formation racontent l’histoire de Baptiste, charpentier à Montpellier, et des canicules qui pèsent de plus en plus sur son travail. De Patricia et Joanny, auxiliaires de vie en Loire-Atlantique, et des personnes dépendantes qu’elles accompagnent chaque jour. De Géry, agriculteur, et de son exosquelette, qui lui permet de travailler malgré sa hernie discale… Et de tant d’autres, que vous pourrez découvrir en parcourant le site web Latitudes 2024.

L’équipe web (Louane, Théotim, Pierre, Jade, Malo, Esteban)


  • Repenser le travail essentiel de demain

    En 2024, le magazine Latitudes des étudiant·e·s de la 99e promotion de l’ESJ Lille met en lumière les travailleurs et travailleuses essentielles. Éboueurs, caissières, ouvriers, aides à domicile… Une main d’œuvre dite de deuxième ligne, encensée pendant la crise sanitaire du COVID 19, puis très vite retombée dans l’oubli.


  • La notion de « travailleurs essentiels » en trois dates clés

    Avant d’être repris par le gouvernement français en 2021, dans un contexte de confinement de la population, le terme de « travailleurs essentiels » naît au Royaume-Uni dans les années 1990. Retour sur une notion qui s’est construite au fil des crises.


  • Christine Erhel : « Je vais continuer à porter ces métiers de deuxième ligne, pas juste le rapport »

    Lors de la crise du Covid-19, le Premier ministre Jean Castex commande un rapport sur les travailleurs essentiels de la deuxième ligne. Une des autrices, la chercheuse Christine Erhel, revient sur le contexte, l’écriture et les évolutions observées.


  • Pour un magazine inclusif : des diversity editors à Latitudes

    Pour cette édition de Latitudes, les étudiants et étudiantes de l’ESJ Lille ont créé un nouveau poste, celui de diversity editor. L’occasion de repenser les questions de diversité dans nos articles à une période où de plus en plus de médias s’interrogent sur leurs pratiques. Explications.


  • Essentielles : ces professions invisibles

    Dans leur rapport du 19 décembre 2021, Christine Erhel et Sophie Moreau-Follenfant tentent de définir la notion de travail essentiel de deuxième ligne. Des métiers difficiles et peu valorisés


  • Le bilan carbone de latitudes 2024

    1,532 TONNE ÉQUIVALENT CO2.